CyberTracker « Traque » : sur la piste du cerf

Deux sessions : 9-10 et 11-12 septembre 2023, Drome (Vercors)

L’évaluation « traque » permet d’estimer la capacité du pisteur ou de la pisteuse à suivre la piste d’un animal en particulier ou d’un groupe d’animaux sur le terrain, à interpréter le comportement de l’animal au fil de la piste et à le localiser. Localiser l’animal implique de le trouver, de l’approcher à une distance raisonnable, de l’observer et de s’en éloigner sans l’alerter.

Les espèces traquées lors d’une évaluation dépendent de la zone géographique et sont également fonction de la difficulté du substrat de chaque terrain. Il s’agit le plus souvent de grands ongulés (chevreuil, cerf, daim, sanglier…) et parfois de grands carnivores (ours, loups). Il s’agira ici du cerf. Les pistes humaines sont utilisées occasionnellement pour les candidats de niveau 1 ou en combinaison avec des pistes animales selon les contraintes locales ou météorologiques. Un minimum de pratique préalable permet de profiter au maximum de ces évaluations.

En présence de John Rhyder, seul évaluateur « traque » de CyberTracker, organisme international de formation et d’évaluation de pisteurs et pisteuses. Pour découvrir CyberTracker et les évaluations proposées en France, consultez la page dédiée de France Pistage.

Si vous souhaitez y participer ou que vous désirez plus d’informations, vous pouvez me contacter au 0676336076.

Dates :

  • première session 9 et 10 septembre 2023
  • deuxième session 11 et 12 septembre 2023

Lieu : Plateau d’Ambel (Vercors drômois)

Tarif : 450 €. Le nombre de places est limité a 4 participant.e.s par session afin de maintenir un petit groupe agile et discret.

Voici l’introduction du livre  » PRACTICAL TRACKING A guide to following & finding animals » de Louis Liebenberg, Adriaan Louw, Mark Elbroch. Traduction française de Thomas Baffault.

Kirrie Tieties l’une des premières femmes à avoir participé aux évaluations CyberTracker en Afrique du Sud en 2003. Depuis quantité d’autres femmes y ont participé aussi bien en Afrique qu’en Amérique du nord et en Europe.
Photo : Mark Elbroch

Le pistage, n’est pas magique !

Cela s’apprend patiemment à travers la pratique. Même si regarder un.e pisteu.r.se expert.e remonter une piste peut sembler magique, dans la mesure où nous ne comprenons pas nécessairement ce qu’il/elle fait, ni ne sommes témoins des longues années passées à apprendre et à acquérir ses compétences de pistage.
Personne ne naît pisteu.r.se et chacun.e a le potentiel de suivre et de trouver les animaux sauvages. Voici une révélation libératrice : qui que ce soit, indépendamment de son contexte d’origine, peut apprendre les techniques de pistage !
Avant de parler des bases du pistage, nous devons comprendre ce qu’est le pistage. Une analogie fréquente consiste à regarder les empreintes animales comme des lettres et des mots, pister serait comme lire un texte. Quand un enfant apprend à lire, le processus d’apprentissage commence par l’identification des caractères, dans le monde occidental, il s’agit principalement des voyelles et consonnes de l’alphabet. Les caractères sont assemblés pour former des mots, qui sont assemblés à leur tour pour former des phrases, les phrases forment des paragraphes, et ainsi de suite. Finalement c’est la capacité du/de la lect.eur.rice à identifier rapidement les caractères, les associer et interpréter le contexte dans lequel ils apparaissent qui détermine son apprentissage de la lecture. Lire c’est donc identifier, suivre et interpréter les caractères. Pour compléter cette analogie, pister c’est identifier, suivre et interpréter les traces et indices des animaux sauvages
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